jeudi 3 janvier 2019

Des jouets, partie 2 : En sommeil avant une libération


Dans toutes ces expériences il y eu un avant et un après. Alors que mon indépendance s'estompait pour quelques temps, ma pratique des sextoys eu alors droit à une pause, forcée il est vrai mais pas vraiment subie. Dans mes souvenirs, cette période sans vrai possibilité de jeu n'a pas été vécue comme un manque. Peut-être une envie, une excitation forte de temps à autre mais jamais de manque généralisé sur la période. Aujourd'hui ça me serait bien plus compliqué à accepter alors que les conditions ne sont pas si simple mais j'y reviendrai.

Quoiqu'il en soit une nouvelle période a fini par débuter, que je considère comme l'émancipation d'une forme de sexualité que j'avais juste commencé à défricher. Un nouvelle histoire avait débuté entre temps et elle continue encore aujourd'hui, puisqu'il s'agit de ma femme. Une nouvelle page s'ouvrait puisque je ralliait la région parisienne, seul dans un premier temps et je retrouvais alors une totale liberté de mouvements et d'envies.

Un exemple de plug gonflable
Petit en apparence, monstrueux de possibilité
Saisissant à pleines mains ce recommencement j'ai alors eu tout loisir de m'adonner pleinement à mes petits plaisirs. J'ai alors repris là où je m'étais arrêté, avec les jouets à ma disposition, mon plug gonflable (que j'adorais vraiment), mon "slipplug", mon plug rose taille XL, etc. Mes premiers jouets était toujours fidèles au poste pourtant peu à peu ma pratique s'affinait et certains d'entre eux se trouvaient alors petit à petit au chômage. Mon objectif était toujours le même, celui de faire entrer mon plug rose en entier en moi. C'était alors mon unique volonté (selon mes souvenirs et ma vision actuelle) et je ne faisais que bien peu d'autres expérimentations. A cette époque là mes rares achats ont dû se limiter à du lubrifiant, j'avais une panoplie suffisante pour l'unique objectif que je caressais.

Je ne sais plus exactement l'ordre des choses mais c'est aussi vraisemblablement à cette époque que j'ai commencé à lancer quelques perches pour des rencontres avec d'autres hommes. Par curiosité d'abord, furetant sur Vivastreet dans la catégorie des rencontres gays sans oser prendre contact avec des hommes mais en ayant tout de même l'idée en tête de franchir à un moment cette étape. Je prenais pied peu à peu, comme une planche sur l'eau que l'on chercherait à apprivoiser avant de se lancer totalement dans le grand bain du sexe entre hommes et plus seulement du sexe entre homme et jouet. Mais il fallait aussi se faire à l'idée qu'il y avait une part gay en moi tout en étant bien un hétéro ; pas simple.

Durant cette période c'est surtout l'occasion de faire monter l'excitation petit à petit, de me tenter toujours un peu plus, sans franchir la ligne. Paradoxalement ce qui est vrai avec ces petits moment de curiosité qui me poussent à faire monter progressivement l'envie, l'excitation, la tentation ; n'est pas vrai avec mes plugs. L'envie de réussir à faire rentrer mon plug rose est tellement forte que je vais certainement trop vite et que je ne prend pas suffisamment le temps d'une dilatation suffisante. Bien qu'elle soit déjà grande elle est finalement souvent pas aussi plaisante qu'elle le pourrait, par une hâte trop forte d'arriver "au bout".

Pourtant l'envie et le plaisir que me procurent mon cul sont toujours au plus haut. Une relation à distance à compenser et c'est l'occasion de se laisser basculer. C'est finalement la principale qualité que je trouve au sexe anal, un bon complément, un atout supplémentaire pour une sexualité (hétéro) intermittente. Je ne sais pas si c'est le cas pour beaucoup d'hétéros aimant le sexe anal mais j'ai fini par comprendre et accepter durant cette seconde période le fait que je pouvais prendre plaisir à faire l'amour avec ma copine tout en prenant plaisir à me sodomiser moi-même lors de ses absences.

C'est une nouvelle étape de franchie, permettant de conjuguer les pratiques alors même que j'étais en couple. Auparavant je le vivait un peu de façon honteuse, comme si je trompais, que ce soit avec mon ex ou avec ma femme. Pourtant au fur et à mesure que j'appréciais ces moments seul j'ai fini par comprendre que ça serait dommage de laisser cet aspect du sexe de côté. Après avoir découvert l'étendue des possibilités je passais à un nouveau stade, j'en redemandais et je ne voulais pas passer à côté de ça, même en couple. Autrement dit je ne voulais pas choisir entre ma copine et les jouets, surtout que ce ne sont pas ces derniers qui auraient gagné... J'ai donc fait le choix de cumuler et d'alterner sexe hétéro et sexe anal, pour en arriver à MA sexualité.

La suite au prochain épisode ;)

Saga Des jouets :

2 commentaires:

  1. Tu ne réponds jamais,tu es un rigolo!
    Pierre

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai répondu au message sur l'article de mon retour, celui sur mon premier article sur les jouets n'appelait pas de réponse de ma part... Et j'ai pas vu d'autres messages passer par là...

      Supprimer